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3 semaines en Chine : Pékin, Xian, Chengdu, Shanghai

  • Photo du rédacteur: loreenvoyage
    loreenvoyage
  • 23 sept. 2018
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 janv. 2019

Le dépaysement a été total. Un choc culturel de bout en bout, autant au niveau de l'histoire de cette civilisation ancestrale que du lifestyle des Chinois d'aujourd'hui. Je vous raconte cette aventure.

Cité interdite, Pékin

Notre itinéraire

Nous sommes partis exactement 18 jours et nous avions en tête de faire les villes suivantes : Arrivée à Pékin pour y rester 4 jours, partir pour Xian 3 jours, puis Chengdu 3 jours et nous souhaitons avoir un moment nature avec le mont Emeishan parce qu'en Chine les villes dites "moyennes" rassemblent tout de même plus de 3 millions d'habitants (hors agglomération). Pour comparer, Paris c'est 2 millions d'habitants. Mais malheureusement, la météo n'était pas de notre côté et nous n'étions pas équipés pour profiter de 4 jours de randonnée sous la pluie pour gravir 60 000 marches et atteindre 3000 m d'altitude. Donc finalement, notre itinéraire a été :

- Pékin 4 jours pour visiter la Cité Interdite et la Muraille de Chine.

- Xian 3 jours avec 1 journée à l'Armée en terre cuite.

- Chengdu 3 jours dont 1 journée dans la réserve des pandas.

- Shanghai 5 jours dont 1 journée à Suzhou la ville des jardins.

- Pékin 3 jours avant retour pour Paris.


Nous avons fait une boucle de plus de 5000 km en voyageant autant avec des TGV que des avions.

BONNE PRATIQUE : l'application "Trip" est un excellent moyen pour faciliter l'achat et la réservation de ses billets de train et d'avion pour les villes chinoises. Le petit plus pour le train notamment c'est que l'application émet un ticket virtuel entièrement écrit en chinois et il vous suffit de le présenter au guichet sans même devoir parler car la barrière de la langue est immense, même dans un lieu comme une gare.

Et puis, ce qui est bien pensé aussi (c'est vraiment ma casquette de cheminotte qui parle) : sur le billet de train il y a évidemment inscrit la voiture et le numéro de la place, mais également à l'avance la voie de départ (en haut à droite). Cette précision nous a grandement aidés car quand les panneaux d'affichage sont entièrement écrit en chinois, c'est dur de s'y retrouver et encore plus dur de demander à quelqu'un un renseignement.

Les prix pour les TGV restent élevés pour un pays comme la Chine, à contrario de ce qu'on pourrait s'imaginer. On comprend que pour des voyages de plus de 1000 km à 300 km/h, le prix du billet ne peut pas être proche de celui du bus. Le confort en 2nde classe est tout a fait correct les sièges sont par rangée de 3 ou de 2.

Et contre tout attente, les billets d'avion Chengdu-Shanghai étaient moins chers sur l'application "Trip" que sur les site web des compagnies aériennes directement.

Mon souvenir préféré reste la Muraille de Chine. Marcher sur la crête des montagnes, atteindre un sommet où l'on se sent seul au monde.

Nos coups de coeur

Hôtel : Happy Dragon.Alley Hotel à Pékin. Le confort est simple et correct mais la relation avec le personnel a fait toute la différence. Certains membres parlaient moyennement anglais et pourtant ils faisaient tous des efforts pour nouer une relation. Et par contre, une jeune femme du staff parlait très bien l'anglais, du coup on ne l'a plus lâchée. Elle nous a grandement aidés pour organiser notre transport jusqu'à la Muraille de Chine avec un itinéraire précis des différents bus à prendre. Et autre détail non négligeable : il est possible de louer des vélos à l'hôtel pour 30 yuan la journée (4€). Pékin à vélo, c'est à ne pas manquer !

Bars :

- à Shanghai, le Panda Bar qui se trouve au marché de Taikang Lu dans le quartier de l'ex concession français entièrement piéton et très animé par des boutiques en tout genre (parfait pour acheter des souvenirs originaux) et des bars. La gérante Monica parle très bien anglais et propose comme happy hour 1 mojito acheté = 1 offert, il ne nous en fallait pas plus pour aimer ce bar. Pour les intéressés, voici la carte du Panda Bar avec l'adresse.

- à Shanghai, le Captain Bar dont l'ambiance est plus posée avec une vue exceptionnelle sur le Bund. Il s'agit du rooftop d'une auberge de jeunesse, mais penser à réserver car les tables sont prisées.

- à Pékin, le Modernista pour une ambiance salsa. C'est un peu hors contexte de vivre cela en Chine, mais c'est bien pour cela que nous avons adoré ce bar dansant où nous avons rencontré des expat français.


Découvertes culinaires, alors là il y en a plusieurs car on s'est bien fait plaisir en Chine :

- Le restau Yong Jia Qi Shan de pâtes fraiches et faites main à Xian. Nous avons trouvé cette adresse dans le Routard et au premier coup d'oeil, ce restau ne donnait pas envie ; on aurait dit un restau pas nette sur une aire d'autoroute où on n'a pas envie d'aller voir l'état de la cuisine. Et pourtant, quelle découverte !! Des pâtes d'une texture indescriptible. Je n'ai jamais mangé des pâtes comme celles là, même pas en Italie. Un délice ! Attention par contre car c'est très épicé. Mais la gérante et un client qui me voyait souffrir sous le feu du piment m'ont expliqué une technique : prendre un bol de bouillon chaud et une gousse d'ail, dès que cela devient insupportable dans la bouche, il faut croquer un bout d'ail et boire le bouillon. Le goût si prononcé de l'ail fait disparaitre celui du piment. A retenir pour d'autres fois ;-)

- De manière général, sans préciser un restau en particulier, nous avons découvert les raviolis chinoises, les bao fris et non celles à la vapeur. La pâte épaisse de ces raviolis est à tomber par terre. Avec ce jus à l'intérieur qu'on peut aspirer avec une paille avant de les manger.

- Et puis, tellement d'autres bonnes choses aussi : la fondue chinoise, la boulangerie coréenne "Tous les jours" qui nous rappelait la France.


Ce qui m'a marqué

- La réputation des Chinois à cracher partout est véridique et vérifiée. Quand on n'est pas habitué, c'est assez déstabilisant d'entendre à chaque pas dans la rue, dans chaque métro, en fait à tout instant des raclements de gorge profonds, des crachements dans les rues et des doigts dans le nez. Et honnêtement, ce n'est pas le petit crachat de pacotille, là bas il y a du niveau ! Cela se voit clairement moins à Shanghai car quand il y a eu l'exposition universelle en 2010, le gouvernement a interdit cette pratique afin de ne pas "choquer" les touristes.


- La barrière de la langue. On m'avait prévenue avant de partir que les Chinois ne parlent pas un mot d'anglais. Je me disais que cela irait tout de même, on communiquerait basiquement comme cela nous était arrivé au Sri Lanka. Mais en fait pas du tout ! Quand on dit qu'ils ne parlent pas un mot, c'est vraiment pas un mot. Nous avions des conversations de sourds quand on demandait notre chemin. On ne faisait même plus d'effort à parler anglais, quand on nous répondait en chinois, on parlait en français. Cela a donné beaucoup de rire nerveux, mais aussi d'énervement face à des personnes impatientes.

Il y a tellement d'exemples pour illustrer cela. Le premier qui me vient à l'esprit, c'est le dernier que nous avions vécu lors de notre dernière soirée à Pékin. Nous avions vu sur le site Time Out Beijing qu'il y avait un match de Hockey entre les Bruins de Boston et les Flames de Calgary (Canada). C'était exceptionnel de voir cela en Chine ! Nous avons décidé d'y aller avec l'aide du plan proposé par Time Out pour rejoindre le lieu du match (plan qui n'était pas très clair à la base). Nous avions 1h d'avance pour justement prévoir le fait qu'on aurait du mal à trouver le lieu. A force de demander à des Chinois qui soit nous mettaient des vents, soient nous orienter chacun dans une direction différente, nous avons enfin pu trouver une personne sympathique qui a cherché sur son propre téléphone l'itinéraire. Avec cette avancée nous avons alors continué pour rencontrer un nouvel obstacle. Le match avait déjà commencé depuis 30min, nous avons alors décidé de demander à une dernière personne de nous orienter, un vigile d'un parking. Evidemment, la communication ne passe pas et on se dit que c'est fichu. Mais non ! Comme un miracle, une personne arrive, un Chinois, parlant parfaitement anglais qui vient à notre secours. C'est tellement rare qu'on a presque envie de l'embrasser pour le remercier. Grâce à lui, nous avons pu rejoindre le match avec 45min de retard et après avoir tourné en rond pendant 2h, mais ça en valait la peine.


- Les codes des Chinois en rupture avec les nôtres. C'est assez déstabilisant d'avoir en face de soi des personnes qui ne disent pas "bonjour", qui ne répondent pas à votre "bonjour" et qui ne disent pas "merci". Des personnes qui vous crient littéralement dessus. Des personnes qui vous dévisagent du haut en bas continuellement comme si vous étiez un singe dans un zoo. Des personnes qui vous poussent pour faire un selfie avec un panda et qui repartent illico dès que la photo est enregistrée at partagée. Mais malgré tout cela, nous avons rencontré des personnes exceptionnelles et dès que quelqu'un parlait rien qu'un peu anglais, c'était une personne très précieuse.

Je me rappelle d'un père de famille qui nous a sauvés d'une arnaque à l'armée en terre cuite de Xian et qui après a été notre guide. Ou alors d'un couple à Chengdu qui nous a accompagnés jusqu'au monastère que nous cherchions. Et même à ce jeune homme nommé Nan qui nous a simplement arrêté dans les rues de Xian pour discuter avec nous. Et aussi cette grand-mère qui était assise à côté de nous dans le train pour Suzhou et qui venait de Hong Kong avec qui nous avons parlé pendant tout le trajet. Bref, de belles rencontres pendant ce voyage !

- Et les petites choses qui m'ont aussi marquée : les enfants en laisse, les enfants sans couches mais avec un trou dans leur pantalon et donc les fesses à l'air, les wc turques partout et surtout sans cloison avec les personnes d'à côté.


Les applications vitales pour survivre en Chine

- Google traduction ou une application de traduction qui fonctionne en mode avion. Inévitable qui rend les communications possibles même si étranges ; on se retrouve à parler uniquement comme cela chacun sur son téléphone.

- Maps me qui fonctionne en mode avion mais surtout penser à télécharger les cartes des villes en avance avec une connexion wifi.

- Trip pour la réservation des billets de train et d'avion.

- WeChat pour communiquer avec des Chinois car Facebook, Instagram, Messenger, etc, tous ces réseaux sociaux américains sont bloqués par la République Populaire de Chine.

- Le Routard qui nous a grandement aidés pour ses conseils, ainsi que le blog Playing the World qui a été une source d'organisation.


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